Toutes les réponses à vos questions
Jouer au sol ou sur un tapis avec son bébé.
Laisser bébé pieds nus le plus souvent possible pour lui permettre de développer la maturité dont il a besoin pour ensuite utiliser ses pieds de manière efficace pour le 4 pattes et la marche.
Permettre à bébé de grandir à son rythme et lui laisser le temps dont il a besoin pour accéder à de nouvelles compétences. Tous les enfants sont différents et ont des rythmes différents !
En grandissant les enfants ont besoin de pouvoir bouger, sauter, rouler, toucher, mettre à la bouche (sous surveillance et pas de trop petits objets bien sûr), se "traîner" par terre... Cela fait partie des apprentissages indispensables dont ils ont besoin pour développer leur sens, leur coordination, leur équilibre, leur motricité globale puis fine.
Les activités en plein air qui permettent plus facilement d'explorer son corps et le mouvement et renforcent ainsi, dans le jeu et le plaisir, le développement moteur.
Les activités sensorielles : Les activités sportives (motricité, coordination, équilibre, vision), les activités musicales (système auditif, attention), les activités manuelles (motricité fine, vision, coordination)...
La lecture faite aux bébés et aux enfants stimule les sens. L’enfant regarde, touche, écoute en même temps. Cela stimule :
son audition et sa vision par le lien image/ mot.
sa capacité d'écoute, d'attention et de compréhension.
son imagination et sa créativité.
son apprentissage de la lecture et de l'écriture...
L'utilisation du transat qui fige bébé dans une position semi-assise, lui imposant des tensions dorsales et ne lui permettant plus la liberté de mouvement dont il a besoin.
La pratique du trotteur met bébé dans une posture droite qu'il ne maîtrise pas encore par lui-même. Il n'apprend pas la perception de son corps et de ses limites, étant toujours arrêté par les contours du trotteur. Cela entraine également un mauvais positionnement de ses pieds et de ses appuis.
Mettre bébé dans une position qu'il n'a pas acquise par lui même.
Eviter de mettre bébé en position assise avant qu'il n'y arrive par lui même car son tonus musculaire n'est pas suffisant pour soutenir son dos et sa tête. Cela entraîne des tensions musculaires et une mauvaise posture.
Éviter de redresser bébé et de le faire marcher accroché aux doigts d'un adulte. Son dos, ses jambes et ses pieds ne sont pas encore "prêts" pour cet effort et nécessitent encore un peu de 4 pattes pour renforcer son tonus musculaire, maturer ses pieds et son équilibre.
De faire des "chatouilles" aux enfants. Cela renforce leur hyper-sensibilité tactile et active leurs réflexes.
En voulant aider bébé et en l'incitant à aller dans des positions pour lesquelles il n'est pas encore prêt, vous risquez d'interférer dans son évolution naturelle et de lui faire sauter des étapes motrices nécessaires à son bon développement moteur et émotionnel.
Le besoin de stabilité des enfants avec des horaires fixes, des routines...
Des réponses cohérentes de la part de l'entourage de l'enfant pour le sécuriser et l'aider à se construire.
La communication avec l'enfant et cela dès la naissance. Toutes les interactions (paroles, chants, babillage, portage, toucher...) sont des stimuli sensoriels qui favorisent l'apprentissage et la pensée.
L'expression des émotions et l'accueil des pleurs et des colères.
La sécurité affective de l'enfant : un enfant a besoin de se sentir aimé et a besoin d'attention.
Le respect de l'enfant : de sa nature, sa personnalité, ses goûts, ses désirs, ses capacités et ses rythmes (propreté, parler, marcher...).
L'accompagnement par le soutien, l'encouragement, les compliments...
Des limites et des règles claires qui sont alors vécues comme sécurisantes et contenantes pour les enfants.
L'apprentissage progressif de la frustration : Ne pas céder instantanément à tout ce que demande les enfants. Différer parfois de quelques minutes avant de donner satisfaction à la demande, ou trouver un compromis.
Amener l'enfant à prendre soin de ce qu'il "possède" : livres, jouets, animal...
L'éducation par la peur, la menace et les punitions, qui terrorisent l'enfant et laissent des traces indélébiles sa vie durant.
Les fessées et les gifles qui atteignent l'enfant dans son intégrité, perturbent la confiance en soi et la sécurité intérieure.
Jouer à faire peur à son enfant. Il n'est absolument pas en capacité de la gérer avant 6-7 ans. (éviter également les histoires qui font peurs)
La petite phrase "c'est pas grave" lorsque l'enfant pleure après une chute, un chagrin, une peur... Il ne se sentira pas compris , donc nié et cela le poussera soit à refouler ses émotions, soit à basculer dans la frustration et les accès de colère.
Demander à un enfant de moins de 6-7 ans d'être sage, de ne pas bouger sur des temps longs.
De reprocher à un enfant de "faire des caprices". Il est simplement submergé par son émotion et a besoin de votre compréhension.
De laisser les enfants devant des écrans. Les études mettent toutes en évidence les conséquences négatives de la télévision sur le développement de l'enfant sur le plan relationnel, émotionnel et cognitif.
De se moquer et d'isoler un enfant en colère. Cela ne fera que renforcer sa frustration et altérer sa confiance en lui.
De tout décider pour les enfants. Cela retarde l'accès à l'autonomie et n'encourage pas l'accès au respect de soi et des autres. Au contraire, les laisser prendre des initiatives en ce qui concerne : l'habillage, l'alimentation, le choix des livres et des jeux...
Isabelle Filliozat : La Figure d'attachement
Le jeu sous toutes ses formes : d'imitation, d'imagination, corporelle, de société...
La pratique d'activités en plein air et/ou la pratique sportive.
Une attitude bienveillante, encourageante et soutenante face aux apprentissages de l'enfant.
Respecter le rythme de l’enfant : lui laisser plus de temps, lui en demander un peu moins.
Valoriser ses réussites.
S’adapter pour que l’objectif soit atteignable.
« Epurer » la tâche à accomplir, limiter les affichages…
Mettre un support sous les pieds pour être en appui, bien à plat.
Boire de l’eau avant d’aller à l’école ou de faire les devoirs.
Permettre à l’enfant de bouger en apprenant sa leçon ou sa poésie. (Mettre un petit coussin d’air sur sa chaise peut aider).
Soutenir les efforts des enfants et les encourager à faire du mieux qu'ils peuvent.
Humilier l’enfant, le rabaisser, le dénigrer, cela détruit l'estime de soi, la confiance en soi et diminue ses capacités d'apprentissage.
Etre trop exigeant, cela peut décourager l’enfant ou lui faire sentir qu'il n'est pas à la hauteur.
Eviter les sur-stimulations, notamment visuelles. Débordé, l'enfant entre en stress et perd ses moyens.
Eviter les tensions en lui demandant de rester assis sans bouger, de se tenir droit… Souvent les enfants apprennent mieux en bougeant ou en malaxant quelque chose.
De focaliser sur les notes et de comparer les résultats avec ceux des copains ou du grand frère... Chacun est différent et apprend à son rythme.
De mettre de la pression sur la réussite scolaire. Un enfant heureux et serein apprendra naturellement et facilement alors qu'un enfant anxieux et stressé accèdera difficilement aux apprentissage.
D'inciter l'enfant à ne s'intéresser qu'aux apprentissages "intellectuels". Pour accéder à tout son potentiel cognitif l'enfant doit développer tous ses sens, à travers, le sport, la musique, la peinture, les activités manuelles...