Elle s’accompagne souvent d’une sensation d’insécurité à la course ou à la marche, et parfois de douleurs, même en dehors des épisodes d’entorse.
Le sujet est incapable de se tenir sur un pied plus de 30 secondes.
Parfois elle s’accompagne d’une laxité / de mouvements anormaux.
Les entorses de cheville consistent en une rupture d’un ou plusieurs faisceaux ligamentaires (le plus souvent externes) suite à un mouvement de varus forcé, qui survient plus facilement en cas d’instabilité de cheville.
Il existe des entorses dites de stade 0, qui sont de simples élongations ligamentaires, sans rupture (et donc sans craquement audible / ressenti).
Elles sont très douloureuses sur le moment, puis la douleur s’estompe rapidement et réaugmente ensuite, notamment au réveil pendant 2-3 mois. Elles s’accompagnent d’un oedème (“oeuf de pigeon”).
Rarement, il peut y avoir des lésions associées (arrachements osseux, lésions tendineuses, autres ligaments).
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Causes / mécanismes :
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On parle d’instabilité “de cheville” en raison de l’habitude des raisonnements segmentaires, mais en réalité la cheville est anatomiquement et fonctionnellement liée aux articulations sus et sous-jacentes et surtout à l’ensemble du Système Postural, dans lequel le pied joue un rôle majeur.
Il s’agit en fait d’une instabilité posturale générale : plusieurs études ont en effet démontré le lien entre instabilité “de cheville” et déséquilibre postural.
Le fait d’avoir un pied valgus, c’est à dire affaissé à l’intérieur, favorise cette instabilité en raison de la diminution de la surface d’appui : mécaniquement on passe d’un trépied d’appui à seulement 2 points, et d’un point de vue neuro-sensoriel, cela crée une perte d’informations extéroceptives.
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Le risque de l’instabilité chronique de cheville et des répétitions des entorses est la survenue d’arthrose de cheville, qui est douloureuse, pénible, et difficile à traiter.
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Traitement :
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En cas d’entorse fraiche, la 1ère chose à faire est de consulter un médecin pour s’assurer qu’il n’y a pas de lésions associées. Les radios ne sont pas toujours utiles.
Ensuite il faut limiter l’inflammation (glaçage, anti inflammatoires), strapper et faire de la kinésithérapie de rééducation proprioceptive (en feed forward – anticipation).
Comme pour tout antécédent traumatique, l’ostéopathie est indiquée aussi puisqu’elle permet un déparasitage proprioceptif.
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Les semelles sont très utiles en prévention primaire (en cas d’instabilité, sans attendre la 1ère entorse), ou secondaire (pour limiter les risques de récidives).
Elles permettent d’améliorer la stabilité notamment en limitant l’affaissement du pied et en rééquilibrant le travail des chaines musculaires.
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